Accréditation

Adedayo Thomas (NFVCB) : "Le Nigeria est devenu majeur dans l'industrie du cinéma"

Adadayo Thomas est Directeur exécutif du National Film and Video Censors Board. Il nous évoque la situation du cinéma classique au Nigeria.

 

Qu'est-ce qui a attiré le National Film and Video Censors Board (NFVCB) pour cette première venue au Marché International du Film Classique (MIFC) ?

Le Nigeria est devenu majeur dans l'industrie du cinéma. Cela a commencé il y a plusieurs décennies à partir des contes populaires jusqu'aux pièces de théâtre, en passant par le cinéma et les oeuvres vidéos mais n'a pas vraiment exploité les opportunités offertes par la section classique de l'industrie.

 

Quelle est l'importance des films classiques sur le marché du film nigérien ?

Avec la nouvelle tendance globale, les Classiques nigériens se sont retrouvés relégué par les vagues successives de développement de l'industrie. Néanmoins, la demande croissante d'oeuvres nigériennes, dû à l'ancrage culturel et morale, a permis une renaissance de la valeur mercantile des films classiques. Cela pourrait éventuellement avoir un effet boule de neige conséquent et à plusieurs niveaux économiques et social dans le secteur du cinéma nigérien. Les films classiques valent la peine d'être financés bien que leur production à l'époque était relativement pauvre. Mais la technologie moderne a prouvé que l'on pouvait relever ce défi.

 

Comment le National Film and Video Censors Board régulent-ils la sortie des films classiques ? Est-ce qu'il y a des règles différentes entre les classiques nigériens et les classiques internationaux ?

Il n'y a pas de règles qui différent concernant la classification de nos films ou la censure. Nous ne régulons pas non plus le nombre de films qui sortent. Notre régulation c'est de ne pas tuer le marché cinématographique et l'aspect créatif de l'industrie, mais plutôt de donner les meilleurs équipements pour un accroissement économique du pays. Et bien sûr protéger du mieux que l'on peut notre éthique morale et notre identité culturelle. Pour cela, nous avons classé les films dans cet ordre : Tout public, Accord parental souhaitable, Interdit aux moins de 12 ans, Interdit aux moins de 12 ans non-accompagnés d'un adulte, Interdit aux moins de 15 ans, Interdit aux moins de 15 ans non-accompagnés d'un adulte, Interdit aux moins de 18 ans et une dernière catégorie qui nécessite un permis spécial pour être montré et distribué.

 

Comment le Nigeria fait-il la promotion de ses films classiques dans le reste du monde ?

Il est plus facile aujourd'hui au Nigeria de commercer avec l'extérieur car l'industrie cinématographique a bénéficié d'avantages créés par l'administration de son actuel président, Muhammadu Buhari. Il y a un impôt conséquent pour les investisseurs qui permet à notre équipe et nos intervenants avec le Marché International du Film Classique d'apprendre le mieux possible à vendre nos films sur le marché international et de trouver les meilleures opportunités pour notre industrie locale. Voilà pourquoi le MIFC est notre première étape décisive. L'une des autres étapes est de faciliter l'entrée sur le territoire de distributeurs, communicants et autres intervenants du marché du film. Le National Film and Video Censor Board délivre aussi rapidement un visa pour rentrer sur le territoire et garanti un accès facile vers les investisseurs locaux ainsi que des plateformes pour les agences gouvernementales.

 

 

 

 

 

 

 

 

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